![quelques formes discrètes](/sites/default/files/styles/large/public/media/2023-03/visuel_affiche.jpg?itok=YETo8MEi)
Rencontre - quelques formes discrètes.
Pour sa sortie de résidence, Kaspar Ravel présente l’image au travers de ses formes discrètes à l’occasion d’une rencontre art-science entre artistes, chercheuses et chercheurs.
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Le 25 mai. 2023
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14:00 - 18:30
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Amphithéâtre Farabeuf, Campus des Cordeliers, Paris 6°
Sur inscription
L'œil, tout comme l’appareil photo ou encore la compression JPEG, traitent le sensible selon le même processus : 1 - Ils capturent le monde dans leurs cadres et le replient dans leurs points de fuites. 2 - Ils le découpent alors en quelques formes discrètes; composantes élémentaires de l’image.
Rencontre en français et en anglais, animée par Arthur Perini, Collectif Ascidiacea.
Programme détaillé :
Plus d'une décennie de Glitch : devenir un langage
Rosa Menkman, artiste. Tout d'abord, il y a le moment où le glitch se produit, qui est souvent vécu comme une rupture étrange d'un flux technologique attendu ou comme une perte de contrôle menaçante. À ce moment-là, l'utilisateur ou le spectateur ne sait pas à quoi s'attendre. Cette perte de contrôle devient rapidement un catalyseur doté d'un certain pouvoir lorsque l'anomalie franchit un point de basculement. Après ce point de basculement, le glitch est soit compris comme un échec, soit comme un développement qui oblige l'utilisateur à acquérir de nouvelles connaissances sur ses présomptions concernant la technologie, ou sur le fonctionnement réel de la technologie. Dans ce dernier cas, le glitch peut obliger l'utilisateur à reconsidérer son utilisation habituelle de la technologie. Après cette expérience de rupture, le glitch devient alors un nouveau mode - que ce soit sur le plan technologique ou esthétique. Au cours de cet exposé, Menkman réfléchira à ce qui a et n'a pas changé dans les écologies du glitch.
![Rosa Menkman](/sites/default/files/styles/345xauto/public/media/2023-03/rosamenkman.png?itok=h6v8AmIA)
![Understanding digital materiality](/sites/default/files/styles/345xauto/public/media/2023-03/doreen.png?itok=B76oe2ss)
Understanding digital materiality - Between representation and presentation
Doreen A. Rios, artist. For almost 30 years the consumption, creation and distribution of digital material among the masses has been made possible through the Internet. This has meant that, as proposed by urban design theorist William J. Mitchell, the World Wilde Web has taken charge of “replacing spaces, reconfiguring the social body and the architectural contexts.” (Mitchell 2003). Adopting Mitchell’s position and thinking, we are able to analyse the ways “people use the metaphors and paradigms of creating space to inform the construction of their electronic agoras” and we can recognise the Internet as “the first serious contender to do some of the things that Architecture has always done: create places to do, to see and to be seen.” (Lunenfeld 1999) Taking this reflection as a starting point, it becomes interesting for us to ask: what happens when three decades of digital materialities, that have been bound to platforms and devices, become now more than ever deeply integrated into our daily lives?
Extrapolation & co-création : perspectives pour un machine learning créatif
Axel Chemla-Romeu-Santos, chercheur. Bien que plus en plus présente dans nos médias et dans notre culture, l’utilisation des IA dites « génératives » reste ancrée autour de la simulation du réel, restreignant non seulement le développement d’une esthétique propre mais aussi la coopération avec les processus artistiques humains. Une autre approche, expérimentale, collaborative et ouverte est-elle possible? Et si nous nous intéressions à leurs propriétés, accidentelles ou heuristiques, pour poser les bases d’une autre utilisation?
![Axel Chemla](/sites/default/files/styles/345xauto/public/media/2023-03/axel_c.png?itok=tptKXYTE)
![quelques formes discrètes](/sites/default/files/styles/345xauto/public/media/2023-03/visuel_affiche.jpg?itok=kiLY8abH)
quelques formes discrètes.
Kaspar Ravel, artiste. Pour clôturer la première année de résidence à Sorbonne Université, Kaspar partagera son expérience (...)